L’aromathérapie
Les huiles essentielles sont connues depuis très longtemps, les Egyptiens les utilisaient déjà. Elles agissent sur le terrain et ont un pouvoir antiseptique très puissant même à faible dose. Lors de la distillation, on recueille l’huile essentielle et également les hydrolats ou eaux florales très connus pour leur utilisation en cosmétologie ou en cuisine (fleur d’oranger) mais qui peuvent aussi être utilisés dans le cadre thérapeutique. Les propriétés sont nombreuses et varient selon les plantes :
- Sédatives
- Bactéricides
- Antivirales
- Fongicides
- Anti-inflammatoires
- Antiparasitaires
Ces huiles essentielles ont d’excellentes vertus thérapeutiques. Elles sont souvent employées pour les massages ou pour purifier l’air mais il s’agit là d’une utilisation extrêmement limitée. Elles permettent également de soulager de nombreux maux et peuvent notamment agir très efficacement sur les refroidissements, les allergies, les dermatoses ou les insomnies.
Les préparations en phytothérapie : comment utiliser les plantes médicinales ?
Pour faire une tisane, on peut choisir de la boire sous forme d’infusion, de décoction ou de macération. Infusion Il s’agit de verser de l’eau bouillante sur une, ou des plantes, qui auront préalablement été réduites en petits morceaux, puis de filtrer. En général, les infusions sont bues chaudes mais sans excès.Cette boisson peut servir en usage interne ou externe (compresses, lavages, bains, gargarismes…) Décoction Là aussi, la ou les plantes médicinales doivent être réduites en petits morceaux ou en poudre et mélangées à une quantité (légèrement supérieure à celle que l’on souhaite obtenir) d’eau froide ou bouillante, selon la recette, pendant plusieurs heures. Il faut ensuite faire bouillir le mélange pendant une dizaine de minutes, puis filtrer si besoin. Toutes les plantes ne peuvent pas être préparées en décoction, il faut donc vérifier que cette solution est possible avant toute chose. Macération Pour une macération, la plante sera mise à tremper dans de l’eau froide, de l’alcool ou de l’huile. La durée de trempage peut aller de quelques jours à quelques semaines selon la recette. Le récipient sera couvert et mis dans un endroit frais mais non glacé. Il faut remuer régulièrement le mélange. Une fois cette opération achevée, filtrer le mélange et le conserver dans un récipient hermétique. Il est important de vérifier la durée de conservation maximale autorisée pour la ou les plantes macérées. Bain Il suffit de verser dans l’eau de la baignoire, une infusion ou une décoction de plantes Poudres et gélules Des procédés plus récents permettent de fabriquer des formes plus « modernes », les poudres. Elles sont obtenues par broyage classique ou par cryobroyage. Ces poudres totales peuvent ensuite être conditionnées sous la forme de gélule entre autres. Extraits hydroalcooliques de plantes fraiches ou alcoolatures La forme ainsi obtenue :
- est une forme concentrée en principes actifs ;
- peut être ajustée à une teneur fixe en principe actif (pour assurer une reproductibilité de l’action) ;
- peut être incorporée dans une forme galénique permettant un usage aisé, y compris en ambulatoire (gélules, comprimés, solutions, etc.).
Bien entendu, les plantes utilisées pour ces préparations doivent être de bonne qualité (en général conforme aux standards de la Pharmacopée). L’extraction peut en effet, selon la nature du solvant utilisé, éliminer une partie des contaminants (pesticides) ou au contraire les concentrer… Autres On dénombre encore les teintures mères homéopathiques, les macérats glycérinés de bourgeons, les ampoules buvables, les huiles essentielles qui constituent une discipline distincte, l’aromathérapie et les hydrolats (ou eaux florales quand il s’agit de fleurs), obtenus, comme pour la plupart des huiles essentielles, par distillation à la vapeur d’eau. La phytothérapie et les interactions avec les médicaments classiques :
Souvent opposées, la phytothérapie et la médecine classique sont en réalité assez proches. La majorité des médicaments modernes étant en général des copies concentrées des extraits de plantes issus de la phytothérapie. Ainsi, l’aspirine est extraite de la saule et la digitaline de la fleur de digitaline. L’usage simultané de la phytothérapie et de médicaments classiques n’est pas sans danger. Il peut produire des effets secondaires puissants et souvent méconnus. Le millepertuis, utilisé en phytothérapie pour les dépressions légères, peut empêcher le fonctionnement correct de la pilule contraceptive en en supprimant l’effet.
L’utilisation de ginseng, qui a des propriétés énergisantes en phytothérapie, peut-être dangereuse lorsqu’une personne est également traitée pour des problèmes cardiaques. La réglisse, utilisée en phytothérapie pour ses propriétés expectorantes, peut affecter la pression sanguine. De nombreuses plantes paraissant anodines n’en sont pas moins toxiques et il arrive aussi qu’une partie seulement de la plante présente un danger. La phytothérapie n’est donc pas sans danger. Les plantes contiennent des principes actifs qui peuvent entrer en interaction avec les médicaments classiques.
Qu’est-ce que la gemmothérapie ?
La gemmothérapie est une branche de la phytothérapie qui se base sur les tissus embryonnaires végétaux (bourgeons, jeunes pousses, radicelles,..). Ces parties contiennent toute la puissance de la future plante, plus d’acide nucléique que les autres tissus mais également des hormones de croissance, des vitamines, minéraux, oligoéléments et surtout la sève apportée par l’arbre.
Ces « embryons végétaux » sont utilisés sous forme de macérât : les bourgeons frais macèrent dans un mélange d’eau, d’alcool et de glycérine pour en extraire les principes actifs.
Ces macérats sont très utiles en Naturopathie et très actifs sur de nombreux troubles. Ils sont simples à utiliser et leur efficacité est sans conteste, rapide et ciblée. Ils peuvent être utilisés pour un très grand nombre de pathologies (insomnies, traitement de la goutte, détoxification de l’organisme, cellulite, problèmes respiratoires, diabète de type 2…) et sont 100% naturels et bio.